Mortelles comédies

Nouveau passage de l’épareuse sur la RD610, nouveaux coups bas portés aux platanes par les lames sur les bases des arbres !

Photos du 14 mai ; le mail qui suit a été envoyé par le collectif aux élu(e)s en charge « du dossier », Mme Tamara Rivel , avec en copie le département des routes, Kattaline Fortune , Mme Sandrangé, Pierre Villac et aussi la framalist des 111.


 » Madame,
Il y a un peu plus d’une semaine les services du département sont passés sur la Minervoise sur le tronçon entre Puichéric et La Redorte et ont une nouvelle fois touché une dizaines de platanes (quelques photos en pj avec parfois le numéro correspondant à l’arbre touché) en fauchant les herbes au bord de la route.

Dans le dernier courrier reçu (04.01.22) du département des routes était marqué: « Les agents en charge de cette activité au sein du Dpt sont effectivement sensibilités aux problématiques liées au chancre, les consignes consistent à arrêter le fauchage à une distance raisonnable des arbres pour éviter les blessures de ce type que nous déplorons bien évidement. Un rappel a d’ailleurs été fait en ce sens auprès de l’équipe concernée ».

Par ailleurs, sur la D111 entre Puicheric et Saint Couat d’Aude il y a déjà une dizaine d’arbre marqué pour être abattus. Vu leur silhouette, on comprends qu’ils sont touchés par le chancre coloré . Comme il n’y a pas de cours d’eau à proximité, on peut conclure que c’est par l’intermédiaire d’engins que s’est propagé le champignon sur ces sujets et qu’on va perdre encore de beaux spécimens sur une de nos routes départementales.

Pour arrêter de mettre en danger les platanes au bord de nos routes, peut on imaginer une sorte de protection autour des troncs d’arbres ou d’adapter les machines ( p.ex. roue faucheuse à axe verticale ou faucheuse laterale avec protection) . Toutes les blessures infligées aux arbres le sont sur la partie qui est proche de la route.
Le champignon responsable (Ceratocystis platani) pénètre dans l’arbre par des blessures au niveau du tronc ou des racines et colonise très rapidement les tissus (lien vers le site du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire)

Nous regrettons ces nouvelles blessures.
Cordialement,
Dominica Teuschl (pour les 111) »