Où en sont les 111 ?

Des nouvelles après concertation du 31 juillet
Dans les bourrasques et l’humidité, la quinzaine de participants présent a tout d’abord déploré le délais avancé par le Département pour retourner nos propositions. Nous sommes mécontents et le ferons savoir, c’est très (trop) court pour creuser un véritable projet alternatif et l’étayer.
1) Préparation de la réunion du 17 septembre avec le Conseil Départemental
En prévision de la réunion du 17 septembre, le collectif doit faire parvenir au Conseil Départemental, avant le 15 aout,  nos propositions et suggestions afin de préserver l’alignement de platanes de la section 2 (la soixantaine d’arbres du tronçon le plus proche du Canal, entre la station de pompage et La Redorte)
Nous avons regretté ce délai très court et dont il n’avait pas été question pendant la réunion du 11 juillet.
Nous avons décidé de proposer 3 solutions principales, dans l’ordre de préférence : 
Solution 1 : réserver conserver le tracé actuel de la route en limitant la vitesse et en réalisant les aménagements nécessaires : signalétique (vitesse réduite, panneaux « attention arbres »), revêtement, bandes rugueuses, radar de tronçon, glissières de sécurité, bande blanche anti franchissement, aménagement des accotements, création d’aires de sécurité (garages) Cette solution a l’avantage de conserver un maximum d’arbres sur l’alignement, de ne pas nécessiter de nouvelles sorties ou détours aux chemins de desserte, nécessite le moins de travaux de terrassement de tous les projets ; serait sans doute la moins couteuse. Elle est celle où la vitesse maxi serait la moins élevée, comme ses conséquences en cas de choc. Elle présente l’option potentielle de gagner quelques mètres côté canal, en aménagement des bas côtés.
Solution 2 : modifier le tracer actuel en faisant passer la route de l’autre côté des platanes et désimperméabiliser et revégétaliser le tracé actuel. Avec l’accord des propriétaires fonciers (terrain de vignes) pour vendre une bande de 20 mètres environ sur la longueur du tronçon, c’est la route toute entière qui serait implantée au sud de l’alignement d’arbres. Ce déport complet libèrerait le tracé actuel où l’asphalte une fois enlevé rendrait possible l’aménagement « vert » de l’espace entre arbres et canal. Aire de repos, piste cyclable, végétalisation : sans doute un endroit apprécié des voyageurs de passage.
Solution 3 : réaliser une deuxième voie de l’autre côté des platanes. Garder les platanes au centre, construire une voie un peu moins large coté sud, refaire le revêtement sur le tracé existant, c’est une solution déjà adoptée dans l’Aude et l’Hérault par endroits.
Nous avons listé des arguments importants, sinon essentiels à nos yeux :
– La notion de patrimoine à préserver, tant végétal que touristique (zone classée Unesco) ;
– l’intérêt pour la région du Canal du midi, pour les route pittoresques et arborées (l’ombre bienvenue) ;
– la menace de régression de l’espèce « platane » Platanus acerifolia, pourtant remarquable et résistant à la pollution comme à la taille ;
– la limitation de la vitesse, avantage en terme de gravité des accidents et en terme de dépense énergétique ;